Répands ta grâce en nos cœurs, Dieu de bonté : que nous sachions refréner nos désirs terrestres pour mieux entendre ta parole par Jésus le Christ Notre Seigneur et notre Dieu

Oraison d’ouverture pour le vendredi de Carême de ce jour.

Aujourd’hui encore, nous nous sommes réveillés avec la consigne de rester bien paisiblement dans nos maisons avec la seule possibilité de prendre l’air dans le jardin ou dans un proche périmètre de nos habitations. Merci pour l’espace de vie dans nos banlieues.

Comment vivre cet isolement en gardant un esprit paisible ?

Le Seigneur a le désir de se donner entièrement à chacun et chacune d’entre nous. Supplions-le de vraiment répandre sa grâce au plus profond de notre être. Sa grâce : c’est à dire le désir qu’il a d’offrir le meilleur pour ses enfants, ses créatures. Sa grâce est efficace. Frappons à la porte de son cœur et notre cœur sera brûlant.

Pour se faire il est nécessaire de poursuivre nos petits et modestes efforts de carême « réfréner nos désirs terrestres ». Nos désirs terrestres sont réduits en ce moment bien sûr mais le démon veut nous faire rêver, imaginer, alors que le Seigneur nous invite à vivre l’instant présent, INSTANT DE VIE ET D’INTIMITÉ AVEC LUI ET NOS FRÈRES ET SŒURS.

Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur

Matthieu 6, 21

« Ta Parole est un trésor plus précieux qu’un coffre d’or » chantait-on il y a quelques années au catéchisme. Alors puisons dans ce coffre et nous aurons un Bon Pain au bon goût pour grandir dans la vie spirituelle !

Bon carême, bon confinement vécu dans la charité.

Père Daniel

Le sourire du jour

Suite à une crise cardiaque, un homme subit une chirurgie à cœur ouvert. Il se réveille après l’opération et se trouve soigné par des religieuses dans un hôpital catholique. Comme il retrouvait ses esprits, une religieuse lui demande comment il allait payer ses soins. Elle lui demande s’il a une assurance maladie.

Il répond d’une petite voix encore faible : « Pas d’assurance maladie »

Elle lui demande : « Avez-vous de l’argent à la banque ? »

Il répond : « Pas d’argent à la banque »

Elle poursuit : « Avez-vous un membre de votre famille qui peut vous aider ? »

Il dit : « Je n’ai qu’une sœur, vieille-fille, qui est religieuse dans un couvent »

La sœur se fâche et lui dit : « Les religieuses ne sont pas des vieilles-filles, elles sont mariées à Dieu ! »

Et le patient de lui répondre : « Alors envoyez la facture à mon beau-frère ! »