Frères et sœurs bien aimés dans le Christ,
Chers amis, membres de l’Église, corps du Christ,
Le virus qui nous vient de Chine en passant par l’Italie paralyse désormais notre monde. Un virus qui nous empêche de nous retrouver, de nous rencontrer en Église, comme nous en avons l’habitude chaque dimanche. Un virus peut-il empêcher la rencontre avec Dieu ? Le cœur à cœur avec Jésus est plus fort que tout et se fait aussi dans le silence de notre chambre.
La puissance de la charité fraternelle est si forte que rien ne peut empêcher d’aimer son frère en humanité et ses frères dans le baptême. Rien pas même un virus si virulent soit-il.


Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur

Rm 8,39

Nous avons légitimement été empêchés de nous retrouver en communauté pour la célébration de l’Eucharistie et cela peut durer encore longtemps.
Comme nous le rapporte l’Évangile de dimanche dernier, c’est au bord d’un puits que Jésus rencontre une femme ; une rencontre improbable tant les différences sont grandes. Pourtant ce jour-là, Jésus a soif, soif d’eau bien sûr, mais aussi soif de rencontre et soif d’amitié. La chaleur accablante de midi aurait pu empêcher la rencontre pourtant le désir de Jésus est si grand que rien ne peut le contraindre.
À l’exemple du Maître, que rien ne vienne contraindre notre vie spirituelle et notre charité fraternelle.
Alors qu’allons-nous faire pour rester unis dans un même Corps malgré nos différences, nos blessures et nos dissensions. Que voulons-nous vivre ?
Voici quelques idées :

Rester relié à Jésus par la prière.

Veiller les uns sur les autres

  • En téléphonant aux plus fragiles,
  • En réconfortant les familles en deuil qui n’auront pas de funérailles chrétiennes à l’église.

Aujourd’hui ne fermons pas notre cœur mais écoutons la voix du Seigneur

Ps. 94

Dans l’Évangile de dimanche dernier, les habitants de Samarie disent de cet Homme qu’ils rencontrent :
« Nous savons que c’est vraiment Lui le Sauveur du monde. » (Jean 5,42)
Avec la Samaritaine, demandons que notre foi grandisse pour ne pas douter, ne pas entrer dans la peur ou l’angoisse.
« Donne-moi de l’eau vive que je n’ai plus soif » (Jean 5,15)
Que notre charité se fasse inventive.
Je reste bien proche de vous,
Père Daniel +