Bonjour à tous !

Une nouvelle journée commence avec l’arrivée de Gabriel !



La semaine sainte jour après jour à la cathédrale saint-Étienne

Voici le programme de cette semaine, accessible en cliquant sur l’image


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
au cours du repas que Jésus prenait avec ses disciples,
il fut bouleversé en son esprit,
et il rendit ce témoignage :
« Amen, amen, je vous le dis :
l’un de vous me livrera. »
Les disciples se regardaient les uns les autres avec embarras,
ne sachant pas de qui Jésus parlait.
Il y avait à table, appuyé contre Jésus,
l’un de ses disciples, celui que Jésus aimait.
Simon-Pierre lui fait signe de demander à Jésus
de qui il veut parler.
Le disciple se penche donc sur la poitrine de Jésus
et lui dit :
« Seigneur, qui est-ce ? »
Jésus lui répond :
« C’est celui à qui je donnerai la bouchée
que je vais tremper dans le plat. »
Il trempe la bouchée,
et la donne à Judas, fils de Simon l’Iscariote.
Et, quand Judas eut pris la bouchée,
Satan entra en lui.
Jésus lui dit alors :
« Ce que tu fais, fais-le vite. »
Mais aucun des convives ne comprit
pourquoi il lui avait dit cela.
Comme Judas tenait la bourse commune,
certains pensèrent que Jésus voulait lui dire
d’acheter ce qu’il fallait pour la fête,
ou de donner quelque chose aux pauvres.
Judas prit donc la bouchée, et sortit aussitôt.
Or il faisait nuit. Quand il fut sorti, Jésus déclara :
« Maintenant le Fils de l’homme est glorifié,
et Dieu est glorifié en lui.
Si Dieu est glorifié en lui,
Dieu aussi le glorifiera ;
et il le glorifiera bientôt. Petits enfants,
c’est pour peu de temps encore
que je suis avec vous.
Vous me chercherez,
et, comme je l’ai dit aux Juifs :
“Là où je vais,
vous ne pouvez pas aller”,
je vous le dis maintenant à vous aussi. » Simon-Pierre lui dit :
« Seigneur, où vas-tu ? »
Jésus lui répondit :
« Là où je vais,
tu ne peux pas me suivre maintenant ;
tu me suivras plus tard. »
Pierre lui dit :
« Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre à présent ?
Je donnerai ma vie pour toi ! »
Jésus réplique :
« Tu donneras ta vie pour moi ?
Amen, amen, je te le dis :
le coq ne chantera pas
avant que tu m’aies renié trois fois. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


Le mot du père Daniel

Frères et sœurs bien-aimés,

Jour après jour, pas à pas, nous avançons dans cette Semaine Sainte. Le drame va bientôt arriver. Celui qui est innocent va mourir sur La Croix, il va mourir pour nous.

Aujourd’hui dans l’évangile un pas de plus est franchi.

« Quand Judas eut pris la bouchée, il sortit, il faisait nuit » (Jn 13,30). Il fait nuit pour Judas parce qu’il s’éloigne de celui qui est la Lumière. Il fait toujours nuit quand on s’éloigne de celui qui est notre lumière, la vraie lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu (Credo). Il fait nuit lorsque le péché nous envahit. Saint Augustin décrit le péché comme « l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ». Pendant ce temps de confinement nous sommes privés du pardon sacramentel du Seigneur mais nous ne sommes pas privés de revenir vers lui de tout notre cœur, nous ne sommes pas privés de nous retirer dans le silence et de faire un examen de conscience de notre vie, de faire une relecture et de regarder notre péché en demandant la grâce d’en avoir un profond regret et de réparer ce qui a été blessé ou pour celui qui a été offensé. Nous pourrons, après le confinement, rencontrer un prêtre pour recevoir l’absolution et être pleinement réintégré dans la communion d’amour avec le Père, notre Créateur.

Si le besoin de « se confesser » ou de libérer sa conscience apparait, il est toujours possible de téléphoner à un prêtre.

Nous le savons bien, ce n’est pas le péché qui aura le dernier mot mais c’est la miséricorde du Seigneur.

Sa miséricorde nécessite de notre part une démarche, un acte concret, celui de la conversion, du retournement vers la Lumière.

N’attendons pas demain pour revenir vers « lui de tout notre cœur ». Les bras de Jésus sur La Croix sont largement ouverts pour accueillir le pécheur que je suis, que vous êtes, que nous sommes. Personne n’est exclu de la tendresse de celui qui vient nous sauver. Entrons plus avant dans la Semaine Sainte, vivons la à fond en reposant comme Jean tout contre le cœur brûlant de Jésus. Le confinement ne peut pas nous séparer de l’amour de Dieu. Restons chez nous, restons avec LUI.

RESTONS UNIS LES UNS LES AUTRES PAR LA COMMUNION SPIRITUELLE.

N’oubliez pas à midi, là où vous êtes, le « Notre Père » commun.


Pause musicale printanière !

Restons positifs malgré tout !


C’est le printemps ! Beauté et créativité , même confiné !

Ce qu’on peut faire avec de simples petites fleurs de son jardin …



Les sourires du jour

Vous avez dit télétravail ???

Belle journée à tous, à demain !