Lettre du P. Daniel – Jour 42 – Ensemble paroissial catholique de Castanet-Tolosan

Bonjour à tous !

Une nouvelle semaine commence avec l’arrivée de votre ami et messager Gabriel !

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

Jésus avait rassasié cinq mille hommes,
et ses disciples l’avaient vu marcher sur la mer.
Le lendemain, la foule restée sur l’autre rive
se rendit compte qu’il n’y avait eu là qu’une seule barque,
et que Jésus n’y était pas monté avec ses disciples,
qui étaient partis sans lui.
Cependant, d’autres barques, venant de Tibériade,
étaient arrivées près de l’endroit où l’on avait mangé le pain
après que le Seigneur eut rendu grâce.
Quand la foule vit que Jésus n’était pas là,
ni ses disciples,
les gens montèrent dans les barques
et se dirigèrent vers Capharnaüm
à la recherche de Jésus.
L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent :
« Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? »
Jésus leur répondit :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous me cherchez,
non parce que vous avez vu des signes,
mais parce que vous avez mangé de ces pains
et que vous avez été rassasiés.
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure
jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme,
lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. »
Ils lui dirent alors :
« Que devons-nous faire
pour travailler aux œuvres de Dieu ? »
Jésus leur répondit :
« L’œuvre de Dieu,
c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

Le mot du père Daniel

Frères et sœurs bien-aimés,

La joie de Pâques nous rassemble,

La vie du ressuscité nous anime,

La communion spirituelle nous unit,

La richesse et l’abondance de la Parole nous nourrit,

La charité fraternelle nous rassemble !

Souvenez-vous de la semaine dernière, Jésus nourrit une foule de cinq mille hommes avec cinq pains et deux poissons. La foule est rassasiée et il reste des corbeilles pleines.

Après cela, Jésus renvoie ses disciples en barque de l’autre côté de la mer. Et Lui se retire dans le silence et la solitude pour prier.

Les foules qui veulent retrouver Jésus traversent elles aussi la mer. Elles arrivent en présence du maître et seigneur qui leur adresse ces mots : « travaillez non pour la nourriture qui se perd… » Jn, 6. Jésus ne fait pas de reproche, d’ailleurs c’est Lui qui les a nourris. Aujourd’hui, Il nous invite à chercher une nourriture plus profonde.

«Travaillez pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle… » Jn, 6. Une fois mangé, le pain ne rassasie plus. Il a comblé notre faim et ne peut plus servir à nouveau. C’est une nourriture qui se perd. Pour les autres besoins matériels il en va de même, et pourtant nous en avons besoin et Jésus le sait bien.

Notre cœur est fait pour quelque chose de plus grand et de plus beau, un bien qui, une fois reçu, perdure, demeure et continue de nous combler et qui, au lieu de se perdre, continue de se rendre encore plus accessible. « L’homme ne vit pas seulement de pain mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » Mt, 4. C’est la réponse de Jésus au désert au moment des tentations.

« L’œuvre de Dieu c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » Jn, 4.

C’est bien Lui, Jésus, qui est la vraie nourriture et Il se donne dans vos maisons, dans vos appartements et dans le travail, Il se donne dans les sacrifices liés au confinement, Il se donne à l’école, au collège et au lycée derrière un ordinateur ou un livre dans une chambre, Il se donne et Il est là lorsque nous nous aimons les uns les autres et que nous nous nourrissons et partageons un peu de pain de la Parole qui est nourriture pour la vie éternelle.

Les évêques étudient avec les élus et les autorités de la République la possibilité après le dé confinement de célébrer quelques messes en respectant les règles barrières strictes. Nous avons été patients et nous le serons encore. Jésus est bien là, vivant. Surtout prenons soin de nos communautés.