Bonjour à tous !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Amen, amen, je vous le dis :
vous allez pleurer et vous lamenter,
tandis que le monde se réjouira ;
vous serez dans la peine,
mais votre peine se changera en joie.
La femme qui enfante est dans la peine
parce que son heure est arrivée.
Mais, quand l’enfant est né,
elle ne se souvient plus de sa souffrance,
tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde.
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine,
mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ;
et votre joie, personne ne vous l’enlèvera.
En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »
– Acclamons la Parole de Dieu.
Le mot du père Daniel
Frères et sœurs bien-aimés en attente de la venue de l’Esprit-Saint !
Nous avons vécu l’Ascension en famille restreinte, à la campagne, avec des proches ou pour beaucoup d’autre dans la solitude d’une maison ou d’un appartement. Peut-être que certains ont vécu une grande absence, celle d’un ami ou d’un proche ? Peut-être que d’autres ont fait l’expérience de la nuit de la foi ou d’une sécheresse spirituelle.
Nous continuons de déployer nos liturgies par petits groupes de 9 et nous vivons ainsi dans la pauvreté, le dépouillement et le silence mais nous goûtons la richesse et le bonheur de se retrouver malgré tout.
Dans l’évangile de ce vendredi, après l’Ascension, Jésus nous parle franchement de peine mais Il nous ouvre à la joie.
La peine, elle est racontée dans toute l’Écriture. Nous pensons à la peine de Pierre après son reniement à trois reprises, nous nous imaginons la peine de Marie au pied de la croix mais également celle des disciples rentrant à Jérusalem et qui n’ont pas compris les événements. Mais la peine dont parle Jésus, c’est d’abord la tristesse que vont éprouver les disciples devant sa mort et son absence.
La peine et la mort sont des questions de solitude.
La solitude devant la souffrance et la mort d’un ami, la solitude devant la maladie qui ravage un proche, la solitude après une séparation ou une brisure d’amitié, la solitude devant mes mauvaises habitudes ou devant mon péché. Tout cela empoisonne mes relations avec le Seigneur et les autres. Supplions aujourd’hui le Seigneur de nous libérer de la solitude.
Le Seigneur poursuit son enseignement dans l’évangile de Jean et nous parle de la joie. « Je vous reverrai et votre cœur se réjouira ».
Jésus ne dit pas « vous me reverrez » mais « je vous reverrai ». Il veut signifier par là que c’est à moi de me laisser faire, de me laisser voir par Lui, sortir de mes obscurités et de mes cachettes, accepter de me mettre à nu devant Lui, de me dévoiler. C’est en me présentant devant lui, les mains vides, que je commencerai à faire la vérité et à découvrir qui je suis. Découvrir mon identité me permet d’entrer dans la joie. C’est en me laissant aimer comme l’enfant bien-aimé du Père que la joie habite mon âme, mon esprit et tout mon être.
J’accompagne une vieille tante de 99 ans que cette joie inonde, une joie mystérieuse que personne ne peut lui ravir, une joie solide malgré les vagues et les souffrances liées aux tempêtes. Demandons la grâce au Seigneur de recevoir la joie sans fin des bienheureux.
Pierre Cussonnet, séminariste qui a passé un an l’an dernier sur l’ensemble paroissial de Saint-Orens et est depuis septembre volontaire Fidesco à Madagascar, nous parle de la joie :
« Le confinement a été un vrai renoncement à nos joies coutumières. Pourtant, la joie, même au cœur des moments les plus difficiles, cherche toujours à s’inviter. Et si ce temps de confinement, avait été une occasion unique de découvrir de nouvelles joies ? De goûter à des joies simples mais profondes et vraies, comme l’expérimentent les volontaires sur le terrain, vivant dans des conditions simples ? »
Retrouvons-le dans la vidéo ci-dessous.
Les merveilles du temps pascal en communauté
Témoignage de Pierre à Madagascar
La sainte vierge Marie dans nos églises
Église de Rebigue

La pause musicale dédiée à Marie
Célébration des messes
Les messes sont désormais célébrées au centre paroissial de Saint-Orens et à la maison de la fraternité de Castanet, en présence de 9 personnes au maximum.
Il est nécessaire de s’inscrire pour y participer. Vous pouvez le faire en cliquant sur le lien bleu ci-dessous ou en vous rendant aux portes des églises de Saint-Orens et de Castanet où vous trouverez un tableau sur lequel écrire votre nom . Si vous optez pour cette dernière solution, merci de vous munir de votre stylo et de veiller aux directives sanitaires affichées.
Cliquez ICI pour vous inscrire à une messe
NB : Dans le lien bleu ci-dessus, vous pouvez réserver votre messe jusqu’à la fin du mois de mai en faisant défiler les semaines :

Afin de permettre au maximum de personnes de pouvoir assister à une messe avant la fin de ce mois, merci de ne vous inscrire qu’à une seule messe
La beauté de la Création capturée par l’artiste
Le sourire du jour
Je suis équipé !

Belle journée à tous, à demain !