Posons le masque quelques instants pour dire : NON

Depuis des semaines et des mois, nous nous efforçons de préserver la VIE des plus fragiles en portant le masque afin d’éviter la transmission de la Covid mortelle. Depuis des mois, nous répétons sans cesse « prenez soin de vous ». Nous avons obéi et nous continuerons parce que le respect de la vie nous semble essentiel dans une société.

Cependant, le respect de la vie se fait de façon sélective dans notre pays. En effet, dans les couloirs de l’assemblée nationale des lois iniques et injustes se préparent, d’autres ont déjà été votées.

Pouvons-nous accepter que l’on retire la liberté aux médecins d’exercer leur droit de réserve lorsqu’il s’agit de prescrire l’avortement ?

Pouvons-nous accepter qu’un enfant, dans le sein de sa mère, soit euthanasié, déchiqueté voire broyé, et cela jusqu’au terme de la grossesse, sous prétexte que la maman souffre de détresse psychologique ?

Pouvons-nous encore accepter que les cellules humaines soient jumelées, travaillées avec des cellules animales pour produire des organes qui se développeront dans le corps d’un animal : c’est la chimère ?

Pouvons-nous accepter que la contraception soit remboursée librement avant 15 ans sans l’avis des parents ou éducateurs ?

Il peut paraître dérisoire de dire NON à une idéologie qui nie la dignité et la grandeur du genre humain alors qu’elles semblent déjà votées. Pourtant, il est indispensable de dire NON.

Samedi à Saint-Orens et à Castanet, nous prierons pour que la vie soit respectée du début jusqu’à la fin.

Dans une déclaration rendue publique, mardi 6 octobre, le conseil permanent de la Conférence des évêques de France a réitéré ses mises en garde sur le projet de loi de bioéthique, quelques jours avant une manifestation organisée par les opposants à la loi :

« Une société peut-elle être fraternelle lorsqu’elle n’a rien de mieux à proposer aux mères en détresse que l’élimination de l’enfant qu’elles portent ? Une société peut-elle être fraternelle lorsqu’elle organise la naissance d’enfants qui n’auront pas de père, tout au plus un géniteur ? »