Bonjour à tous !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Le même jour (c’est-à-dire le premier jour de la semaine),
deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs,
à deux heures de marche de Jérusalem,
et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé.
Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient,
Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux.
Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? »
Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit :
« Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem
qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? »
Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth,
cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles
devant Dieu et devant tout le peuple :
comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré,
ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié.
Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël.
Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé.
À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur.
Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau,
elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire
qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant.
Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau,
et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ;
mais lui, ils ne l’ont pas vu. » Il leur dit alors :
« Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire
tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ
souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? »
Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes,
il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient,
Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir :
« Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. »
Il entra donc pour rester avec eux.
Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain,
il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna.
Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent,
mais il disparut à leurs regards. Ils se dirent l’un à l’autre :
« Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous,
tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? »
À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem.
Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent :
« Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. »
À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route,
et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Le mot du père Daniel
Frères et sœurs bien-aimés des ensembles paroissiaux de Castanet et de Saint-Orens,
Le Christ est ressuscité d’entre les morts et nos cœurs sont dans la joie !
Pourtant, nous sommes marqués par les conditions particulières dans lesquelles nous avons vécu la semaine sainte et Pâques. Malgré ces circonstances difficiles, nous sommes entrés dans la joie de la résurrection.
Nous nous préparons déjà au deuxième dimanche de Pâques qui sera celui de la miséricorde. Elle ne peut que favoriser la joie et l’espérance.
La miséricorde est une règle de vie pour nous :
« Heureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde » Mat 5,7 Elle éclaire notre vie chrétienne qui consiste à entrer en harmonie avec le Cœur de Dieu riche de miséricorde qui nous demande d’aimer chacun, même ceux qui sont éloignés, et nos ennemis, à l’image du Père et de son Fils Jésus.
Le Seigneur appelle souvent, dans la Bible, des gens humbles, fragiles, limités ou bien qui ont des échecs et des doutes comme Thomas que nous retrouverons dans l’évangile de dimanche.
C’est très encourageant pour nous d’entendre cela. Dieu aime travailler avec des gens imparfaits, qui font l’expérience, et en retirent une grande sagesse ; celle de découvrir que par eux-mêmes ils n’arriveront jamais au top niveau de l’amour évangélique.
La manière qu’a Jésus de regarder Thomas le retourne intérieurement et change sa vie.
Pendant cette fin de semaine de l’octave de Pâques préparons-nous à cette rencontre afin de faire l’expérience de la miséricorde.
Aumônerie de Saint-Orens : Éveil à la solidarité des jeunes
Dans son encyclique Laudato Si, le Pape François écrit: “La Bible enseigne que chaque être humain est créé par amour, à l’image et à la ressemblance de Dieu. Gn 1,26.
Cette affirmation nous montre la grande dignité de toute personne humaine, qui « n’est pas seulement quelque chose, mais quelqu’un. Elle est capable de se connaître, de se posséder, et de librement se donner et entrer en communion avec d’autres personnes.
Saint Jean Paul II a rappelé que l’amour très particulier que le Créateur a pour chaque être humain lui confère une dignité infinie. …”
Cette affirmation nous invite donc à considérer chaque homme avec le même respect et à tisser des liens les uns avec les autres.
Dans la continuité de notre cheminement à la lumière de Laudato Si, les jeunes de l’aumônerie ont pu s’interroger et échanger sur la notion de SOLIDARITÉ. Cette année encore est perturbée et nous n’avons pas pu mener les actions habituelles de solidarité telles que notre participation à la Banque Alimentaire par exemple. Pour autant, la plupart des jeunes ont déjà pris part à des actions solidaires. Nous avons voulu savoir d’où venait cette invitation qui nous est faite directement, en tant que chrétiens, à prendre soin les uns des autres.
Pour aller plus loin et tenter de comprendre et ressentir les inégalités qui existent entre les différents habitants de la planète et la nécessité d’une solidarité locale et internationale, nous avons joué au jeu des Zoolalas. L’idée est de camper un personnage imaginaire: origine, pays, sexe, âge, religion, argent en poche…. et de voir, selon 13 situations, comment chacun peut avancer ou reculer dans la vie: éducation, liberté, niveau de vie…. Nous avons vu progressivement les écarts se creuser. La dernière situation appelle les plus riches à aider les plus pauvres, mais encore faut-il que chacun le veuille et que chacun soit en mesure d’aider….
Le débriefing a permis que chacun s’exprime sur son ressenti: injustice, colère, résignation, soulagement et à envisager des pistes pour mieux comprendre d’où viennent les inégalités dans le monde mais aussi autour de nous, à notre porte.
Un 2è jeu nous a permis de comprendre qu’être solidaire n’est pas si facile: chacun possédait des pièces d’un carré à reconstituer, mais avait besoin des morceaux des autres pour y parvenir. Consigne: ne pas parler, ne pas demander, ne pas prendre!
Nous avons vu combien il est complexe de changer de mode de fonctionnement: passer d’un mode de compétition comme nous sommes habitués à le vivre, à une logique de coopération.
Nous espérons pouvoir concrétiser l’année prochaine tout ce que nous avons expérimenté sur la solidarité, et devenir chacun des artisans d’un monde plus juste.
Aurélie GAUTHIER


Message de Pâques de Mgr Le Gall

Les deux tilleuls
Comment d’un arbre sec et froid depuis des mois
peuvent pousser des bourgeons marrons
et sortir de frêles et fines feuilles un peu froissées ?
Longuement, pendant le premier confinement,
j’ai regardé un couple de tilleuls
depuis ma fenêtre dans le jardin de l’Archevêché à Toulouse.
En quelques jours à peine, les deux arbres voisins,
sveltes et dépouillés dans leur élégance nue, presque transparente,
se muent en un bouquet qui s’étire en son camaïeu de vert tendre
qui n’autorise aucun autre regard au travers, mais seulement au-delà.
Ainsi en va-t-il de ce passage toujours miraculeux entre l’hiver et le printemps,
lié à la Pâque préparée par le Carême, où Dieu déploie les merveilles de son amour.
Il faut savoir prendre du temps pour contempler cette mutation lente et soudaine
entre la mort et la vie, comme il importe de rester en silence
tout le jour du Samedi saint, dans l’attente ardente du Vivant sortant du tombeau.
Comment traverser les angoisses d’une pandémie qui dure depuis une année ?
Comment peut-on envisager le temps d’après, marqués par l’épreuve,
sans céder à la tentation d’un retour pur et simple au temps d’avant ?
Avons-nous changé ? La transition a-t-elle été transformée en grâce de conversion ?
Nous avons bénéficié d’un carnet de route de Carême,
nous invitant à une « conversion intégrale »,
non pas en posant tout de suite des actes concrets capables
de nous faire passer par le moins au mieux,
nous amenant à consentir à « diminuer pour grandir »,
mais en nous attardant, de semaine en semaine,
à la redécouverte de vertus qui sont autant de dynamismes
pour déployer depuis l’intérieur les ressources de notre baptême.
En plein cœur de cette longue retraite ecclésiale,
le pape François nous a entraînés dans son courageux pèlerinage
dans les terres ensanglantées et dévastées de l’Irak.
Il nous a invités à regarder les étoiles,
les mêmes que celles contemplées par notre père Abraham.
Dans ce monde toujours aux prises avec le coronavirus,
il a dénoncé le virus du découragement,
a recommandé le vaccin de l’espérance,
pour que se développe la contagion de la foi vivante en Jésus-Christ,
sorti vivant du tombeau, gage de notre propre résurrection,
telle que nous la célébrons en cette Pâque.
Attentif à la splendeur des tapis d’Orient,
le Pape a su nous faire voir, à travers la multitude des fils de laine
aux diverses couleurs, l’image de l’unité diversifiée
à laquelle nous conduit le dessein divin du Salut.
S’il est des nœuds qui empêchent le tissage de la fraternité,
il en est d’autres qui affermissent sa texture et en garantissent la permanence,
car « tout se tient », « tout est lié », puisque nous sommes tous frères (tutti fratelli).
Ainsi sommes-nous stimulés pour continuer notre pèlerinage,
pour avancer malgré les obstacles, les incertitudes ou les nuits sur la route.
Le pape François nous exhorte à « regarder vers le ciel et à marcher sur la terre »,
nous encourageant à pérégriner vers les lieux sacrés :
« C’est le plus beau signe de la nostalgie du Ciel sur la Terre ! »
Oui, regardons les étoiles,
guettons l’aurore qui vient sûrement (Ps 129, 6-7).
La Lumière a brillé dans les ténèbres ;
elle a vaincu les ténèbres et nous entraîne en sa clarté.
Alleluia !
La pause musicale du jour
Fête de la Miséricorde dimanche 11 avril

Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la Fête de la Miséricorde
Jésus à Ste Faustine – Petit Journal
A l’occasion de la Fête de la Divine Miséricorde, un temps de louange ouvert à tous (sans limite d’âge !) est organisé le dimanche 11 avril à 16h à l’église de Castanet. Venez nous rejoindre pour une heure de chants et de prière, et vivre dans la joie ce Dimanche de la Miséricorde !
Dans le respect des règles sanitaires en vigueur
Pour en savoir plus sur l’origine et le sens de cette fête…
Conférence biblique le 13 avril à 20h30
animée par le père Cyprien Comte

Vous pouvez aussi suivre la page Facebook du service de la formation de notre diocèse qui vous propose d’autres actualités et conférences https://www.facebook.com/servformdio31
Célébration des messes
En semaine
Castanet : Chaque mardi et jeudi à 9h00 , chaque mercredi et vendredi à 12h00.
Saint-Orens : Du lundi au vendredi, Adoration à 11h00 suivie de la messe à 12h00.
Le week-end prochain
NB : Sur l’ensemble paroissial de Castanet, les messes du samedi soir seront célébrées tout le mois d’avril à Corronsac

Ouverture des églises
- Saint-Orens : Chaque jour, week-end compris, entre 9h et 17h30.
- Castanet : Du mardi au vendredi entre 8h30 et 17h30. Les samedis et dimanches entre 9h00 et 17h30
L’évangile du jour pour les petits … et les plus grands
Confessions

A Castanet : Chaque mardi entre 9h30 et 11h, après la messe, et chaque vendredi de 16 h à 17 h, oratoire de l’église (à droite du choeur) .
A Saint-Orens : Chaque samedi entre 10h et 12h, pendant le temps d’Adoration.
Adoration du Saint-Sacrement

Le Saint Sacrement est exposé dans l’église de Saint-Orens du lundi au vendredi entre 11h et 12h, avant la messe.
A Castanet, le Saint Sacrement est exposé dans l’église les mardis, jeudis et vendredis entre 14h00 et 17h00. Il est possible de venir adorer de façon libre ou de s’engager pour une heure.
Pour assurer une heure de présence auprès du Seigneur, merci d’appeler le 06.76.00.66.75
Un vendredi par mois, de 16h à 17h, le temps d’adoration est animé par le groupe de prière « Le 153 » à l’église de Castanet. Groupe issu de « Bartimée », animation par des chants continus.
Prochaines rencontres: 09/04; 07/05; 04/06; 02/07
Si vous priez, une source jaillira de vos cœurs, une source de vie. Si vous priez fort, si vous priez avec foi, cette source vous accordera des grâces et votre communauté se fortifiera
Contacts utiles
Visites aux malades (SEM) :
- Saint-Orens : 06 87 43 72 30
- Castanet : 07 68 88 92 11
Équipes d’accompagnement pour les obsèques religieuses :
- Saint-Orens : 06 04 04 15 77
- Castanet : 06 71 15 55 14
- Escalquens et Labège : 07 80 07 37 58
Secrétariats :
En cette période de confinement, les secrétaires des deux ensembles paroissiaux sont en télétravail. Il n’y a donc actuellement pas d’accueil téléphonique. Merci d’adresser vos demandes par e-mail aux adresses suivantes :
- Pour Castanet : secretariat@paroissecastanet.fr
- Pour Saint-Orens : secteur.storens@gmail.com
Le sourire du jour

Belle semaine sainte à tous !